Le quartier de la Croix Rousse : « une vie de village »
La capitale des Gaules se caractérise par la diversité de ses quartiers qui constituent une mosaïque atypique et confèrent son identité à la ville. Parmi ce chapelet de quartiers, la Croix Rousse se distingue par son ambiance bohême. Un lieu que Jean-Paul Lacombe affectionne et apprécie pour « sa vie de village et son marché qui a lieu tous les jours et réunit des producteurs locaux soucieux de proposer des produits de qualité ». « A l’époque de Léon de Lyon gastronomique, la maison Fabrejon était réputée pour sa charcuterie et ses tripes »
Un passé ouvrier
Cette atmosphère conviviale et chaleureuse, la Croix Rousse la doit à sa situation géographique. Il s’agit en effet de la deuxième colline de Lyon, dont le nom proviendrait d’une croix de pierre rousse, qui aurait été dressée sur le plateau au XVI ème siècle. Autrefois, vivaient et travaillaient les soyeux et canuts. C’est de ce passé ouvrier que vient son appellation de « colline qui travaille » par opposition à Fourvière « La colline qui prie ». Vous pourrez admirer la hauteur des immeubles, liée au travail de la soie. Les métiers à tisser fabriqués par Jacquard étaient en effet très hauts et nécessitaient des pièces d’une hauteur sous plafond de 3 à 4 mètres. Outre cet aspect patrimonial de la Croix Rousse, les bouchons lyonnais contribuent à son authenticité.
L’esprit des bouchons lyonnais
Les premiers clients de ces bouchons étaient les canuts qui venaient se restaurer auprès des Mères Lyonnaises pour déguster une cuisine traditionnelle et familiale. Après avoir escaladé les côtes de la Croix Rousse, profitez d’une étape gastronomique à la maison Villemanzy, un restaurant que recommande Jean-Paul Lacombe, tenu par Guillaume Mouchel, un ancien chef de Léon de Lyon, « l’un des meilleurs éléments ». Depuis les pentes de la Croix Rousse, le restaurant offre un panorama remarquable sur Lyon ainsi qu’une succulente cuisine, alliance entre plats bistrotiers et service attentionné.